Mur à abeilles
Coordonnées
Presentation
Cet “apié” du XVIIIe siècle pouvait contenir 25 ruches en bois ou en écorces de liège.
Ces édifices de pierre permettaient de protéger les abeilles des écarts de températures, des intempéries et des prédateurs.
Comme la plupart des apiès, il est orienté au Sud pour que les ruches soient protégées du Mistral et exposées à la lumière plus longtemps.
Ce patrimoine bâti témoigne d’un savoir-faire savamment étudié et perfectionné au cours du temps.
On retrouve dans un manuel du cultivateur provençal édité à Toulon par Henri Laure en 1837, des conseils destinés aux apiculteurs d’hier.
Il préconisait de placer ces bâtisses dans un verger ou à la lisière d’un bois près desquels il conseillait de planter du romarin pour un meilleur résultat gustatif.
L’olivier, lui, semblait repousser les abeilles, alors que l’arbousier et la bruyère donnaient un goût amer mal apprécié.